Barbara SCHROEDER

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Barbara Schroeder est une artiste visuelle. 

Elle vit et travaille dans son atelier au Nord de Bordeaux. 

Elle travaille également à l’annexe B (ateliers d’artistes, ville de Bordeaux) et « en itinérance » dans le cadre de résidences de créations.

Diplômée d’arts plastiques et d’un DEA arts communication et spectacles (Université Michel Montaigne de Bordeaux), elle enchaîne plusieurs résidences artistiques en Afrique du Sud. 

En 2016, elle obtient le premier prix du centre Culturel Bernard Magrez pour son œuvre en porcelaine.

Ses expositions personnelles se déroulent en parallèle dans plusieurs lieux : en 2021 avec l’exposition below the surface à ACEC et à Apeldoorn au Pays Bas. En 2020 au Lieu d’Art Contemporain Le Prieuré de Pont-Loup et Moret-Loing-et-Orvanne en région parisienne. En 2019 à l’Alliance Française Johannesburg/Afrique du Sud et au Centre d’Art Contemporain Château Lescombes à Eysines. En 2018 chez Christie’s International Real Estate et au Kunstverein Schloss Moyland en Allemagne, la plus grande Fondation dédiée à Joseph-Beuys.

« De nationalité franco-allemande, je vis en France, dans le bordelais, depuis plus de 35 ans. Pétrie des deux cultures, mon travail d’artiste plasticienne est l’expression de ces influences mêlées et revendique les valeurs telluriques nourries de ma vie dans ces deux pays. La terre est le fil conducteur de ma pratique pluridisciplinaire qui s’attache à une poétique du quotidien avec des séries inaugurales autour des sujets empruntés à l’univers naturel. La pomme de terre, racine de mon enfance marque le point d’origine de cette recherche et concentre des notions qui vont se déployer dans le travail à venir pour questionner notre rapport à l’espace environnant et à la culture alimentaire. Au cours de mes repérages ruraux je prélève des végétaux pour en faire l’empreinte en silicone, ciment, porcelaine… Une fois installés dans un autre contexte, ces végétaux si familiers se révèlent alors mystérieux et énigmatiques. Tels les pavements de bouses de vaches « Traces Humances » dont les éléments semblent extraits de fouilles romaines.
Suite à deux résidence en Afrique du Sud, dans une zone touchée par un gigantesque feu de forêt, je me suis penchée sur le champignon lignicole et ses facultés réparatrices qui lui permettent de transformer la substance brulée en matière organique, vivante. Le mycélium qui ramifie et relie, grâce à ses rhizomes, les organismes vivants présents dans son environnement (à l’origine du fameux réseau neurologique de la nature : le Wood Wide Web), est au centre de mes préoccupations actuelles.

http://www.barbaraschroeder.com