Laurent Cerciat vit et travaille à Bordeaux.
Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, il participe par la suite à des projets collectifs dans le champ des arts plastiques : création du Lieu d’art « à suivre… » (2004/2011), collectifs d’artistes Vous êtes ici, Cum Mensa.
Il explore également le chant et la création musicale : Groupe vocal Stella Montis avec Frédéric Serrano, Silence was pleased avec Didier Lasserre, ou encore Nadine Gabard.
En collaboration avec l’ethnobotaniste Moutsie Claisse, il a conçu et diffusé l’exposition itinérante Jardins de trottoir.
Il propose régulièrement des expositions personnelles et collectives, dans le cadre de résidences artistiques, de lieux culturels ou atypiques (CAPC Musée d’art contemporain Bordeaux, le CentQuatre Paris, Chiyufuku Art Space Kurume, Musée d’Aquitaine, Jardins botaniques, sites naturels…).
Il mène régulièrement des projets pédagogiques de sensibilisation à l’art et à l’environnement.
Après la création collective d’un jardin artistique au sein de la MAS Le Barail dans l’agglomération bordelaise, avec Denis Cointe, Laure Carrier, et le paysagiste Fabrice Frigout, le travail s’est poursuivi avec l’exposition Paradis en 2019 à la Vieille église de Mérignac avec l’intervention publique du paysagiste Gilles Clément et se prolonge par des rencontres régulières au jardin.
Après un soutien du Frac Nouvelle-Aquitaine (été culturel 2020), il poursuit un travail personnel lié à l’histoire des paysages, et participe actuellement à un projet au Lycée horticole de la ville de Bordeaux lié à une approche sensible de l’environnement végétal en milieu urbain (2019-2022).
Le travail de Laurent Cerciat questionne notre rapport à la « nature », à travers une référence fréquente à l’histoire des jardins et des paysages. De libres déambulations sont l’occasion de porter un regard nouveau sur l’environnement ordinaire, et une attention particulière à la végétation spontanée en milieu urbain. En résultent des séries photographiques, des sculptures, des installations éphémères, ou encore des jardins artistiques, évoquant le monde végétal ou le mettant en scène, et invitant le spectateur à expérimenter à son tour des cheminements physiques, visuels ou imaginaires.