MQMLA?

Apportez à boire, à manger et à penser!

2013 – 2014

Le dispositif MQMLA? se propose, sur le modèle de l’entomologie, d’étudier l »Artiste ». Son milieu, ses fonctions, ses modes de vie, et l’imaginaire qui y est associé seront répertoriés, étudiés, approfondis afin de tenter de comprendre pourquoi, alors que la culture et son instrumentalisation sociale occupent une si grande place dans la société contemporaine occidentale, la création artistique et les conditions de vie des artistes (plasticiens notamment) reste marginalisée. Pourquoi, l’art contemporain reste-t-il un espace pour initiés où quelques ARTISTES « élus » cachent la forêt des artistes dont les conditions de vie et de création relèvent bien souvent du parcours du combattant, leur vie durant.

« Mais Que Mangent Les Artistes? » est un projet collaboratif proposé et conduit par Agnès Torres. Il regroupe artistes, collectifs de plasticiens et toutes les personnes et structures publiques et privées intéressées par la place des artistes dans la société contemporaine et leurs conditions de vie et de création.

Les objectifs de MQMLA, sont d’initier un espace mobile et virtuel de réflexion, de confrontation d’opinions, de récolte d’informations pratiques et d’émergence de propositions.Il doit donner naissance à une boite à outils, un lieu d’expérimentations, un répertoire des réalités très concrètes de la vie d’artiste et de l’imaginaire qui la sous-tend.

Le dispositif actuel s’étend sur une durée d’un an et se décline sous plusieurs formes: ateliers de mise en commun conceptuelle (Eranos), invitation de référents intellectuels sous forme de conférences-débats, interventions de partage des savoirs lors de manifestations artistiques, associatives, ou institutionnelles et organisation de résidences chez un public de particuliers.

Le matériel photographique, sonore et les résultats de débats enrichiront le blog et permettront l’élaboration de « cahiers » thématiques papier et numériques.Ils pourront également donner lieu à une exposition.

Selon le degré de collaboration entre les partenaires et le matériel recueilli, il pourrait être pérennisé et devenir un outil d’éducation populaire (c’est à dire accessible à tous: artistes, public, acteurs culturels, sans exclusive).